0 of 5
La maison est située dans la campagne, en limite de l'agglomération de Tarbes (65). D'une surface d'environ 90 m², elle comprend plusieurs corps de bâtiment construits au fil des années. Cuisine et salle de bains étant éloignées, la production d'eau chaude est séparée. Les occupants, une famille de quatre personnes, ont fait le choix en 2019 des énergies renouvelables : bois pour le chauffage et chauffe-eau solaire individuel (CESI) pour la salle de bains, en remplacement d'un ancien chauffe-bain fonctionnant au gaz propane.
Eau chaude instantanée
« J'ai installé un kit autovidangeable d'Heliofrance, une PME française basée au sud-ouest de Toulouse », indique Xavier Saint-Marc, gérant de BBS Energie. Heliofrance fabrique à la fois ses ballons et ses capteurs. Ceux-ci, couverts par un Avis technique, intègrent un serpentin hydraulique en tube cuivre de 12 mm soudé par laser sur un absorbeur en tôle d’aluminium. Ils sont conçus pour l'autovidange.
Le méandre forme une pente régulière. Pour éviter les surchauffes ou le gel sans utiliser de glycol, la pompe est arrêtée : l'eau du circuit solaire descend par gravité dans un ballon accumulateur de chaleur. Les capteurs sont alors remplis d'air par le biais d'un évent à pression atmosphérique. D'une contenance de 300 litres, le ballon constitue un stock d'eau « morte » ou « technique ». Son échangeur tubulaire permet une production d'ECS instantanée.
Pas de contre-pente
« Les contraintes en toiture nous ont amenés à placer les capteurs sur un pignon, à hauteur de l'étage », explique l'installateur. Le ballon étant au rez-de-chaussée, au fond du garage, il a fallu réaliser une liaison intérieure apparente d'environ une dizaine de mètres. Pour garantir une pente constante d'au moins 3%, sans risque de stagnation d'eau, le professionnel a utilisé du tube cuivre en barres avec raccords brasés. Dans les cas les plus simples, il fait appel au tube recuit en couronne. Les canalisations bénéficient d'un calorifuge de 20 mm résistant aux UV et aux hautes températures. La jonction avec les capteurs est assurée par des T souples à base de silicone renforcé de fibres aramide.
La mise en œuvre du CESI est simplifiée. « On peut parler d'une pose de type plug & play, y compris pour la régulation », reconnaît Xavier Saint-Marc. Résultat : le prix d'installation est généralement inférieur à 5000 € TTC, voire sensiblement moins dans les cas favorables, avec des aides qui peuvent aujourd'hui diviser la facture par deux.
Entreprise : BBS Energie
Lieu : Layrisse (65, Hautes-Pyrénées)
Création : 2014
Gérant : Xavier Saint-Marc
Effectif : embauche temporaire de personnel selon les chantiers
Activité : pose et maintenance d'installations bois et solaires
Clientèle : particuliers