17 logements sociaux pour la RIVP à Paris (11e), par Baudouin Bergeron architectes
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Entrée Dans l’entrée de l’immeuble, les pavés en pierre récupérés lors de la démolition du bâtiment existant côtoient les parois ajourées en aluminium qui laissent passer l’air, la lumière et la vue sur la rue. Le faux-plafond en acier Inox poli-miroir agrandit l’espace généreux de rez-de-chaussée (3,10 m de hauteur).
Cage d’escalier Escalier et ascenseur sont réunis au cœur de l’immeuble dans une cage aux murs et aux paliers pavés de verre coupe-feu 1h (La Rochère). Une verrière zénithale transforme le volume en puits de lumière. « Cet éclairage naturel peut inciter les habitants à prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, au moins pour descendre, et ainsi faire des économies d’énergie », souligne l’architecte Hélène Bergeron.
Second jour Les pavés de verre ont aussi pour objectif d’éclairer en second jour les paliers de distribution des appartements, ainsi que les pièces humides (cuisine, salle-de-bains). Même par temps couvert, le besoin d’éclairage artificiel ne se fait pas ressentir.
Miroir réflecteur Les chambres disposées côté rue, façade est, sont équipées de systèmes asymétriques d’occultation des baies. Ils permettent alternativement de capturer les rayons du soleil par réflexion sur la face interne d’une persienne Inox réfléchissante, ou de s’en protéger par une persienne métallique ajourée. Les menuiseries sont de type alu-bois triple vitrages 4/16/4/16/4 peu émissifs, lame Argon (Biber menuiseries passives Uw=0,85 W/m2K).
Terrasse Appartements traversants et studios mono-orientés bénéficient d’une profonde terrasse (1,35m), orientée à l’ouest. L’accès se fait de plain-pied depuis le séjour via une ouverture de 3,60x2,20 m. Un volet ajouré à motif végétal coulisse au niveau du garde-corps vitré pour filtrer le soleil de l’après-midi. Le renouvellement d’air s’effectue par une ventilation mécanique contrôlée simple flux, régulée en fonction de l’hygrométrie des pièces avec ventilateurs très basse consommation.
Façade ouest sur cour Afin de limiter les ponts thermiques engendrés par la présence de balcons, ceux-ci sont installés sur une structure métallique autostable désolidarisée du bâtiment. Cette structure légère est maintenue contre la façade ouest par des rupteurs de ponts thermiques au niveau des poutres métalliques (Costeba). La végétation devrait progressivement grimper le long des espaliers. Une cuve enterrée de 5000 litres récupère les eaux pluviales destinées à l’arrosage automatique du jardin.
Installations techniques Le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont assurés par deux chaudières à gaz à condensation montées en cascade (De Dietrich MCA 45 Kw). Autre dispositif : la récupération d’énergie sur les eaux grises des douches grâce à un échangeur de type Powerpipe.
Toiture technique Le préchauffage de l’eau chaude sanitaire s’effectue via une installation de 35 m2 de capteurs solaires thermiques en toiture (Clipsol). Cette même toiture est également recouverte par 127 m2 de panneaux solaires photovoltaïques monocristallins, posés en « intégration simplifiée inclinés à 17 degrés » (Sanyo hit 245). La puissance installée est de 21 kWc, et la production est de 17700 kWh/an.
Inauguration le 25 février 2013 De gauche à droite : René Dutrey, adjoint au maire de Paris, chargé du développement durable, de l’environnement et du Plan climat ; Laurence Baudouin, architecte ; Hélène Bergeron, architecte ; Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris, chargé du logement ; Patrick Bloche, maire du 11e arrondissement de Paris et Pierre Aidenbaum, président de la RIVP.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.