Valéry Clavien et Nicolas Rossier Deux volumes Surélevés instaurent un contraste entre pierre et béton

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Située dans un village du canton du Valais, cette maison du XIXe siècle a fait l’objet d’une reconversion radicale. Vue de l’extérieur, la greffe, qui se configure comme une surélévation, instaure un dialogue entre ancien et nouveau. Les murs du bâtiment initial ont été débarrassés du ciment qui les recouvrait dévoilant la qualité plastique de leur maçonnerie. En plus de cette action sur les façades, les architectes ont conçu des extensions en toiture plate en lieu et place des versants à deux pentes. Les larges baies inondent l’intérieur de lumière naturelle et leur encadrement devient un thème sculptural. Les murs anciens ont été arasés et des parois porteuses en béton armé remontées. Les banches ont été réalisées spécialement avec des panneaux bakélisés jointifs mais décalés. Elles accusent un fruit conséquent d’une profondeur de 0 à 60 cm. Les arêtes vives ont été parfaitement mises en œuvre et aucun détail de couvertine ou de couvre-joint ne perturbe la pureté de la masse minérale créée. L’étanchéité est soudée légèrement en retrait sur le toit-terrasse. En pied des murs en béton, un joint creux est ménagé au contact de la pierre. L’ensemble des volumes greffés est coloré dans la masse dans une teinte ocre qui s’assortit parfaitement aux vieux murs.

Lieu : Charat, Valais (Suisse).

Maîtrise d’ouvrage : privée

Matériaux : appareillage de pierres remis à nu, béton banché coloré dans la masse.

Surface : 230m2.

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