Selon Eric Lapierre : « Le siège social du "Monde diplomatique", à Paris (XIIIe), est une construction qui vit et vieillit bien. Au moment de sa réalisation, on me voyait plus intellectuel que bâtisseur. La Première œuvre m’a apporté une crédibilité dans le champ de l’architecture, en parallèle de l’écriture. Encore aujourd’hui, le prix figure dans mon CV, il n’y a pas de péremption. La preuve : je vais lancer l’an prochain le chantier de 365 logements situés au-dessus d’un centre-bus parisien de la RATP, une opération pour laquelle j’avais été invité à concourir par un membre du jury en 2003. Le logement est, pour moi et mon agence, un sujet de recherche architecturale. Avec Nexity Apollonia, le premier promoteur immobilier qui m’ait fait travailler, nous menons des expérimentations sur les plans et les typologies pour sortir ce programme de l’ordinaire. »
L’enquête « Une Première œuvre, et après ? » est à retrouver en intégralité dans « Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment » n°5847, daté du vendredi 18 décembre 2015, pp. 74-78.