Une isolation associant thermique et acoustique

2) Enveloppe -

Si le niveau d’exigence réglementaire de ce chantier ne poussait pas vers une isolation maximale, les choix du maître d’œuvre ont néanmoins mis l’accent sur la performance thermique. Sans négliger l’acoustique, primordiale pour la qualité de vie des habitants.

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Le contexte

Réglementairement, ce chantier est soumis à la RT 2005. Quelques valeurs minimales (les fameux garde-fous) et un niveau correct d’isolation suffisent à répondre aux exigences. Mais ce n’est pas une raison pour se contenter du minimum.

Le maître d’œuvre SPEI a retenu des solutions performantes, tant sur le plan thermique qu’en matière d’acoustique. Il a aussi fallu tenir les coûts, le maître d’ouvrage ne pouvant se permettre le moindre dépassement pour cet investissement immobilier. Laine de verre et plaque de plâtre, PVC pour les menuiseries (hors fenêtres de toit) : le choix de produits performants mais courants répond aux deux versants du cahier des charges.

Côté toiture, l’ossature simple répond aux contraintes financières. Elle sert pour l’isolation et le doublage, grâce au travail du plaquiste.

La mise en œuvre

Avec une laine de verre de 100 mm, les murs de la maison sont habillés pour faire face aux rigueurs de l’hiver vosgien. La laine est embrochée dans des pattes de fixation (modèle de chez Würth), ce qui assure la continuité de l’isolant et limite les ponts thermiques. Le R atteint 3,15 m.K/W. En toiture, l’épaisseur est plus importante. Avec 300 mm en lambda 40, la résistance thermique se situe à 7,5 m.K/W.

Pour les doublages, la traditionnelle plaque de plâtre BA 13 de Placo a été retenue partout. La seule particularité concerne le doublage des combles. « Nous avons opté pour un BA 18, assurant une stabilité au feu de trente minutes », explique Maxime Philippe, maître d’œuvre de SPEI.

Côté menuiserie, un double vitrage faiblement émissif a été installé partout. Sous les toits, de vastes fenêtres de marque Velux de nouvelle génération, avec des montants réduits, laissent entrer la lumière naturelle tout en offrant une vue généreuse sur les montagnes verdoyantes de la région.

L’organisation

Soigner l’acoustique nécessite de s’intéresser au sol autant qu’aux cloisons séparatives entre les appartements. Un revêtement souple, à même la chape, absorbe bruits et vibrations. Pour les séparations, le choix s’est porté sur des cloisons SAD (Placo), en 180 mm. « Elles fonctionnent par ossature désolidarisée, explique Fabien Grosdemange. Il y a trois plaques d’un côté et deux de l’autre, cette différence de masse renforçant l’isolation acoustique, au total de 64 dB. »

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