Une architecture douce pour faire vivre les friches de l’île de Nantes

Avec un budget limité mais beaucoup de patience… et de talent, l’architecte Christophe Theilmann a redonné une nouvelle vie à trois anciennes halles nantaises qui abritent désormais le Solilab, un lieu d’accueil pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Habitué à intervenir sur des projets singuliers comme la transformation des anciennes nefs des chantiers Dubigeon devenues l’atelier et les galeries de l’île de Nantes (avec Patrick Bouchain et Nicole Concordet) ou plus récemment le Carrousel des mondes marins (avec Nicole Concordet), le jeune architecte Christophe Theilmann a su glisser un programme complexe sous des bâtiments existants réhabilités. Aujourd’hui, les anciens établissements Larivière accueillent le Solilab, un projet conçu par la Société d'Aménagement de la Métropole Ouest Atlantique (Samoa) et l’association Les Ecossolies autour de l’économie sociale et solidaire pour… une douzaine d’années.

« Avec Matthieu Lebot, nous avons commencé à travailler en 2008 sur un projet à partir de conteneurs qui n’a pas pu se faire pour des raisons économiques. Heureusement, l’idée a été relancée par Nantes Métropole et la Samoa », se souvient Christophe Theilmann. Malgré un début difficile dû à une occupation du site par des Roms, les structures ont pu être conservées et réhabilitées dans le respect du budget (2,8 millions d’euros HT de coût de travaux). Un maximum de matériaux a pu être réutilisé (bois, ardoises, tôles…) et les bureaux ont été réalisés à partir de modules 2D en OSB réalisés en atelier, puis assemblés et superposés in situ.

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