« L’achat public et l’achat privé, c’est toujours de l’achat : c’est-à-dire trouver le bon fournisseur pour le bon besoin ». D’où l’idée, explique Romaric Servajean-Hilst, professeur et directeur académique du MAI de Kedge Business School, d’ouvrir une option « Achats publics » au MAI Executive Education (formation en management des achats, classée n° 1 ou n° 2 selon les classements) en octobre prochain sur le campus parisien : « C’est une approche originale dans le monde des achats publics en formation continue. Les formations existantes sont orientées vers la gestion juridique de l'application du Code de la commande publique, en cherchant depuis peu à ajouter une dimension management des achats. Nous proposons une formation en management des achats avec une option pour s'adapter aux spécificités de la commande publique. » Elle donnera lieu à la délivrance d’un titre RNCP niveau 7.
364 heures de formation dont 66 pour l'option
Le parcours, qui débutera en octobre prochain et s’étalera sur treize mois à raison de quatre jours par mois d’enseignements, comprendra 364 heures dont 66 heures spécifiquement dédiées aux achats publics. « Dans le tronc commun seront abordés les achats RSE, la stratégie des achats, les outils fondamentaux, l’analyse des comptes de résultat, la prise de parole en public, etc. détaille Romaric Servajean-Hilst. Le volet achat public s’attachera, lui, à la compréhension du code, à la connaissance des acteurs, à la préparation et l’exécution des marchés, à la négociation, au suivi des indicateurs clés, à l’anticipation des risques, à la gestion des réclamations, à l’intégration de la RSE en vue de l’application de la loi Climat et résilience… Une journée sera également dédiée aux achats de Défense ».
Le MAI option achats publics s’adresse à des publics en reconversion, mais aussi à des acheteurs qui souhaitent augmenter leur niveau de qualification ou se remettre à jour. « Nous avions déjà chaque année dans le master quelques personnes travaillant dans de grandes entreprises publiques, des hôpitaux… Nous avons voulu répondre à leurs besoins spécifiques tout en conservant notre ADN », conclut le directeur académique.