« Pour l'ITE sous enduit, nous privilégions le polystyrène expansé graphité, en 120 mm d’épaisseur, seuil minimal pour atteindre les exigences réglementaires. Le surcoût par rapport au PSE blanc est compensé par des fixations plus petites et moins chères. Cela nous permet aussi de proposer au client une solution moins épaisse, qui limite l’effet tunnel des fenêtres. La seule contrainte pour cette solution est la pose d’une bâche anti-UV pour éviter que l’isolant ne monte en température. On choisira la laine de roche si le client a des attentes renforcées sur l’acoustique, ou pour les bâtiments qui ont besoin de respirer comme les maisons meulières.
Pour le particulier aujourd’hui, le rapport qualité-prix reste le principal critère de choix. Nous recevons de plus en plus de demandes pour des matériaux écologiques, comme la fibre de bois, de la part de clients qui connaissent ses qualités de déphasage thermique et de confort d’été. Ces matériaux demandent plus de temps de mise en oeuvre que le PSE, ne serait-ce que parce qu’il faut prévoir des épaisseurs plus importantes pour le confort d’hiver et la pose d’une pare-vapeur. Mais pour ces solutions, le frein économique est encore important.
Concernant les finitions, la demande des clients s'oriente vers un grain de plus en plus fin pour un rendu lisse, et des couleurs différentes pour les contours et intérieurs de fenêtres. Autre grande tendance, l’ajout de modénatures pour recréer des volumes de façades de type hausmannien. Dans ce cas, on colle des morceaux de PSE avec une résine spéciale. Nous travaillons en direct avec Weber pour bénéficier d’une logistique simplifiée mais aussi de leur service de préconisation. »
