al’occasion du salon Constructeo (voir ci-dessous), « Le Moniteur » a réalisé avec Ipsos un sondage auprès des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre (voir pages suivantes) sur leur perception de la performance des bâtiments. Deux termes qui n’étaient guère associés il y a encore quelques années. Mais la hausse du prix de l’énergie, associée aux menaces sur l’environnement, a amené les maîtres d’ouvrage à s’interroger d’abord sur la performance énergétique de leurs bâtiments, puis sur leurs impacts environnementaux. Par ailleurs, avec la financiarisation du marché de l’immobilier depuis les années 2002-2003, l’économie de ce patrimoine est analysée plus finement et les directeurs immobiliers voient leur poste de plus en plus valorisé au sein des groupes.
Michel Ginot, directeur immobilier du Groupe Thalès et président de l’Association des directeurs immobiliers (ADI), recherche l’efficacité : « Pour un groupe industriel, un bâtiment est d’abord un outil au service des salariés qui y travaillent. Les directeurs immobiliers visent d’abord la performance économique des sites qu’ils occupent. Pour les bâtiments comme pour les autres équipements, ils raisonnent en “ coût de possession ”, qui intègre le prix d’achat ou de location, les dépenses de mise en route, de fonctionnement, d’entretien, d’arrêt de fonctionnement, de démolition éventuelle ou de revente. »
Pour tout maître d’ouvrage public ou privé, la satisfaction de ses clients ou usagers passe aussi par les performances des locaux qui les accueillent : confort, esthétique, sécurité, flexibilité, évolutivité, accessibilité, facilité de maintenance, durabilité… Et son image sera véhiculée à travers l’architecture de ses bâtiments et leur respect de l’environnement.
Des préoccupations encore renforcées avec le Grenelle de l’environnement qui a pointé d’importantes marges d’amélioration du patrimoine immobilier.
