Vous avez pris une participation majoritaire dans l'agence digitale NewQuest en mai. Pourquoi ?
Même si nos métiers peuvent sembler éloignés, ce rapprochement, issu de collaborations autour de projets conjoints et de fortes affinités, est une évidence. Dans ce monde empreint de technologies, les bâtiments doivent, eux aussi, s'adapter et innover pour être en phase avec l'évolution des usages, les nouvelles manières de travailler, d'habiter, de consommer ou de se soigner. Nous voulons devenir une référence dans la digitalisation des espaces grâce à des solutions permettant de transformer et fluidifier l'expérience utilisateur.
De quelle façon ?
Patriarche, qui mise depuis longtemps sur une approche pluridisciplinaire, peut s'appuyer sur NewQuest pour renforcer ses compétences autour de la gestion de données, des bâtiments intelligents, de la digitalisation des espaces, de la robotisation, de la signalétique, de la communication. Pour sa part, NewQuest va poursuivre le développement de l'ensemble de ses activités numériques historiques tout en étendant son expertise à l'architecture.
Quelles sont les incidences de ce rapprochement pour le groupe Patriarche ?
Nos effectifs passent de 350 à 450 personnes. NewQuest, qui compte une centaine de salariés en Savoie, s'installera début 2022 dans le LinkLab, édifié à l'entrée du futur quartier de La Cassine à Chambéry. Ce bâtiment, dont nous sommes copromoteur avec Groupama, sera le showroom de notre savoir-faire technologique.