La chambre des notaires de la Loire, présidée par Me Yves Tourny, a présenté son analyse de la conjoncture immobilière dans le département, à partir des statistiques collectées entre avril 1996 et mars 1997 auprès de ses adhérents. Avec un prix moyen de 260 000 francs pour un appartement ancien, Saint-Etienne reste la ville la moins chère de France dans sa catégorie. A Grenoble et à Lyon, les transactions s'élèvent respectivement à 374 000 francs et 435 000 francs en moyenne.
Contrairement à la situation des autres métropoles régionales, le niveau des prix est stable depuis plusieurs années à Saint-Etienne. A 3 700 francs le mètre carré en moyenne, le placement dans l'immobilier ancien dégage une rentabilité de 9,6 %, « un niveau exceptionnel » dans la situation actuelle, très incitatif pour les investisseurs. Le marché stéphanois est aussi caractérisé par le nombre relativement faible de nouveaux programmes et par des « règles contraignantes d'urbanisme » décourageant, selon les notaires stéphanois, les quelques promoteurs qui ont encore pignon sur rue localement.
Des signes encourageants d'attractivité
Autres enseignements tirés de cette étude : le budget moyen pour l'achat d'une maison individuelle dans la région stéphanoise s'élève à 422 000 francs, la durée de détention - de dix à douze ans en moyenne - ayant tendance à augmenter.
Le marché stéphanois se distingue également par la moyenne d'âge des acquéreurs : les 20-30 ans sont particulièrement actifs. Ils captent 16 % des transactions de logements collectifs, 17 % des maisons et 22 % des terrains à bâtir !