Les industriels des revêtements de sols souples et techniques (PVC, moquettes, aiguilletés, résines coulées de synthèse, etc.) ont pris conscience de l’impact de leurs activités sur l’environnement. Tous tentent désormais de l’amoindrir. L’analyse exhaustive du cycle de vie (ACV) des produits, conduite à l’aide d’outils informatiques de calcul, leur permet de cibler les points critiques à améliorer (consommation des ressources naturelles, production de déchets, recyclabilité, etc.). Une partie des données ainsi obtenues figure dans des Fiches de déclarations environnementales et sanitaires (FDES).
Ces documents, disponibles sur la base Inies (www.inies.fr), constituent une aide à la décision pour les prescripteurs désireux de réaliser une opération en démarche environnementale (du type HQE par exemple). Ils y trouveront pour cela les informations correspondant aux cibles haute qualité environnementale à atteindre : éco-construction, éco-gestion, confort et santé.
Des efforts concrets. Les industriels du revêtement PVC, qui représentent 60 % du marché des sols souples en France (24 millions de m2 posés en 2004), mènent une opération pilote pour améliorer la récupération et le recyclage des déchets de chantiers (lire aussi page 68). Avec 35 % de parts de marché (13,8 millions de m2 posés), les industriels du revêtement textile se situent au deuxième rang national. L’un d’entre eux, Interface, a réduit de 52 % ses émissions de dioxyde de carbone dans l’air depuis 1996, en alimentant ses usines avec de l’énergie renouvelable (parc éolien en Irlande). Les industriels des sols coulés en caoutchouc (300 000 m2) parient quant à eux sur un produit aux performances durables afin de limiter la maintenance. Autant de préoccupations environnementales qui seront à l’honneur lors du salon « Couleurs & Métiers », qui se tiendra à Lyon les 22, 23 et 24 mars.
