Réunie en congrès, la FNAIM « en mode combat »

Du 25 au 26 novembre, les agents immobiliers se réunissent en congrès au Carrousel du Louvre, à Paris. L’occasion pour le président de la FNAIM de lister les combats qu’il compte mener.

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Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.

C’est un président combatif qui a ouvert le congrès de la FNAIM se déroulant au Carrousel du Louvre les 25 et 26 novembre à Paris. Il faut dire que les sujets à défendre sont nombreux. « Le député (LREM, NDLR) Mickaël Nogal n’a pas osé venir, lance Jean-Marc Torrollion à l’assistance, générant des huées de la salle. Il nous a proposé de mauvaises solutions et il ne lui appartient pas de nous dicter la structure de nos bilans, de nos honoraires et de nos comptes d’exploitation. »

Pour rappel, Mickaël Nogal est l’auteur du rapport intitulé « louer en confiance » dont les principales mesures ont suscité une levée de boucliers des agents immobilier.

Le député propose, par exemple, de consigner le dépôt de garantie lors de la location d’un logement, de faire supporter le risque d’impayé de loyer par les agents immobilier, ou encore, de mettre en place un système de certification pour ces professionnels. « Nous pouvons nous-mêmes être les régulateurs de notre activité, et cela passe par trois piliers : la déontologie et l’éthique de la profession, la DGCCRF, et les fédérations professionnelles », a estimé Jean-Marc Torrollion.

Plan pluriannuel de travaux

Autre motif de lutte : le décret, toujours en attente de publication, qui doit limiter les honoraires et frais de gestions des logements neufs commercialisés dans le cadre du dispositif Pinel. « Le ministre du Logement Julien Denormandie le sait, le décret sera attaqué sous l’angle législatif comme réglementaire », prévient le président de la fédération.

Ce dernier souhaite également « se remettre au travail » pour que le plan de travaux pluriannuel, qui devait être prévu dans le cadre de la réforme du droit de la copropriété « qui n’a pas passé le Conseil d’Etat, puisse se faire ».

Enfin, Jean-Marc Torrollion a joué la carte de l’humour : « si je voulais être un peu caricatural, ce n’est pas les loyers, ni les horaires qu’il faut encadrer, mais la taxe foncière dans le cadre de la réforme de la fiscalité locale ».

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