Fermée au public depuis le milieu des années 1980, la colonne de Juillet a été érigée en 1835 en mémoire des morts de l'insurrection de 1830 (Jean-Antoine Alavoine et Joseph-Louis Duc, architectes) et réaménagée après la révolution de 1848. Elle rouvrira au printemps 2018, dans la foulée de la piétonisation partielle de la place. Dans cette attente, elle fait l’objet d’un chantier de restauration à 3 millions d’euros destiné, notamment, à assurer l’étanchéité et la ventilation du monument, ainsi que l’accueil du public.

Piloté par le Centre des monuments nationaux (CMN), maître d’ouvrage ; sous la supervision de Lionel Dubois, architecte en chef des Monuments historiques (ACMH), cette intervention permettra de restaurer les espaces extérieurs et intérieurs du monument, ainsi que la mosaïque de son soubassement, le péristyle intérieur (décors, ferronnerie d’art, sols et vitraux) et les caveaux (700 victimes des révolutions de 1830 et 1848). Ils concernent également le socle du fût de bronze, les guérites et ouvrages de clôture, de même que les réseaux d’alimentation et d’évacuation, les sanitaires et les locaux techniques.
