Résidences fécondes

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Architectes ou paysagiste, ils ont été lauréats de la villa Médicis à Rome ou de son homologue japonaise à Kyoto, la villa Kujoyama. Qu'y ont-ils fait et qu'en rapportent-ils ?

 

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L'Académie de France à Rome, dite « villa Médicis » - du nom de l'édifice qui l'accueille - et la villa Kujoyama à Kyoto suscitent nombre de fantasmes. Comme si leurs pensionnaires avaient été élus par les dieux et n'avaient eu, pendant quelques mois voire quelques années, qu'à réfléchir et créer dans un cadre de rêve - un palais du XVIe siècle au cœur de Rome, ou à Kyoto un cloître contemporain sur une colline noyée dans la verdure - où ils côtoyaient des pensionnaires plus ou moins illustres.

Si le paradis existe, il est là, semble s'être dit l'architecte Bernard Desmoulin qui a fait de la villa Médicis le lieu d'une rencontre déterminante entre passé et modernité. C'est aussi son séjour romain qui a permis au paysagiste Michel Desvigne, au sortir de ses études, de définir les contours d'une démarche très personnelle.

Et quand l'architecte Florence Lipsky, qui s'est alors déjà fait un nom, décide de donner un coup d'accélérateur à sa thèse sur les campus, c'est la villa Kujoyama qu'elle choisit comme base arrière. Par ricochet, les recherches qu'elle y mène viendront nourrir les réalisations de son agence. Enfin, c'est également à Kyoto que le duo de jeunes architectes Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat a fusionné architectures française et japonaise dans une écriture abstraite et poétique dont leur production actuelle est le reflet.

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