Le conseil de surveillance de la Caisse nationale des caisses d'Epargne (CNCE) a autorisé mercredi le directoire a reprendre les négociations avec la Caisse des dépôts (CDC) sur l'apport à Icade, filiale de la CDC, de 67,5% du capital de la société Lamy.
La reprise des négociations devra néanmoins se faire "en tenant compte des nouvelles conditions économiques", selon le communiqué, qui évoque ainsi "l'évolution des marchés".
Le cours de l'action Icade est ainsi passé de 30 euros environ au moment de l'accord préliminaire à 53,04 euros à la clôture de mercredi.
La CDC et les Caisses d'Epargne ont conclu en mai 2006 un accord-cadre qui prévoyait notamment la sortie de l'établissement public du capital de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE), dont il détenait 35% du capital, pour 7 milliards d'euros.
Parallèlement à cet accord, une lettre d'intention prévoyait également des cessions d'actifs, parmi lesquelles l'apport à Icade des 67,5% du capital de Lamy, deuxième administrateur de biens en France, né de la fusion entre les sociétés Gestrim et Lamy, détenus par la CNCE.
Le directoire de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) avait annoncé le 22 février sa décision de suspendre les discussions avec la CDC sur le dossier Lamy "dans l'attente d'un prochain examen de ce projet par le conseil de surveillance de la CNCE".
Par ailleurs, le conseil de surveillance de la CNCE a annoncé mercredi avoir coopté cinq nouveaux membres. Trois d'entre eux remplacent des représentants de la CDC, qui avaient abandonné leur siège après la sortie de l'établissement public du capital de la CNCE. Deux autres devaient être pourvus en remplacement de présidents de directoires de Caisses d'Epargne.