Sur le stand de l’Agence qualité construction (AQC) à Batimat, le directeur général de l’AQC Marc Ducourneau et le président du Costic (Comité scientifique et technique des industries climatiques) Gérard Schocher ont signé le mardi 8 novembre un contrat-cadre, en présence d’Alain Maugard, président du comité d’orientation du programme d’accompagnement des professionnels du bâtiment « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 ».
Rappelons que ce programme coordonné par l’AQC vise notamment à mettre à jour les DTU en vigueur et à proposer des règles techniques nouvelles pour les solutions techniques favorisant l’atteinte des objectifs du Grenelle Environnement. Pour écrire ces « recommandations professionnelles », le comité de pilotage du programme a choisi de s’appuyer dans le cadre de contrats pluriannuels sur des organismes scientifiques reconnus pour leurs compétences dans des champs techniques spécifiques. Ces contrats cadres définissent les thématiques techniques d’intervention et donnent surtout aux organismes prestataires identifiés une visibilité d’actions sur la durée du programme afin de leur permettre de mobiliser en interne et en externe les équipes d’expertises nécessaires. Chaque organisme prestataire est en effet tenu de s’appuyer sur des expertises externes afin de remplir la mission qui lui a été confiée.
Le contrat-cadre avec le Costic porte sur la partie « active » du bâtiment, c’est-à-dire les équipements techniques. Identifié comme le chef de file pour cette partie du bâtiment, le Costic a pour mission principale de rédiger les Recommandations professionnelles relatives à la conception, la mise en œuvre et la maintenance d’équipements techniques identifiés comme clés, dans le bâtiment neuf comme dans l’existant.
Afin de mener à bien cette mission de rédaction, la conduite d’études ou d’essais préalables est parfois nécessaire pour certaines technologies. La réalisation de ces études en amont s’inscrit dans la mission confiée au Costic.
En collaboration avec le Costic, une liste des procédés qui feront l’objet de recommandations professionnelles a été établie. « Non exhaustif, ce périmètre technique prédéfini se veut souple et évolutif », annonce Marc Ducourneau. Il pourra donc faire l’objet de modifications ultérieures, en fonction de l’évolution des besoins des professionnels et/ou de l’émergence de nouvelles technologies.
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