Une réunion de travail sur la réforme de la formation initiale des architectes s’est tenue le jeudi 22 au ministère de la Culture et de la Communication, en présence des représentants de la profession (Ordre et syndicats), de l’enseignement (directeurs d’écoles et enseignants) et de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine.
Les différentes tables rondes sont parvenues à des orientations identiques, dégageant ainsi les grandes lignes d’un consensus, qui peuvent être synthétisées comme suit :
Les 5 années d’études en écoles sont sanctionnées par un diplôme d’Etat donnant la qualification d’ « architecte stagiaire », et permettant l’inscription à l’Ordre en tant que tel.
Cette formation initiale nécessite de l'avis de tous, un complément de formation professionnelle validant la qualification d’ « architecte ».
Ce complément de formation se déroule en immersion dans le cadre professionnel, avec un complément académique (théoriquement : 80% de pratique professionnelle et 20% de complément théorique dans une école).
Il permet de remplir un « contrat » qui valide un ensemble de savoirs spécifiques relatifs à la conduite contractuelle d'un projet. Il porte sur les différents points d’une mission complète, qui peuvent être validés sur différentes missions.
Cette formation professionnelle doit être souple et capitalisable. Elle a pour vocation de permettre à l’architecte stagiaire de mûrir professionnellement. Sa durée n’est pas déterminée. Elle peut être théoriquement d’un an, mais peut s’étendre sur plusieurs années.
La validation de cette formation se fait par un jury composé d’enseignants et de professionnels, tout en impliquant les maîtres de stage.
La rémunération de ce temps de formation professionnelle doit être bonne. Elle sera fixée par la convention collective, et sera probablement fonction de l’âge et de l'expérience déjà acquise de l’architecte stagiaire. Le contrat en alternance peut servir d’étalon.
La prochaine réunion de travail aura lieu le 28 octobre.