Le contexte
L’étage est redistribué : une grande salle de bains est créée, avec l’installation d’équipements de base, en réservant la pose d’appareils complémentaires et les finitions.
L’amélioration de l’isolation des façades courantes (ITE/ITI, 20 + 50 mm polystyrène) en rez-de-chaussée sur rue et jardin n’est pas prévue dans l’immédiat, ni celle du vide sanitaire et de la cave. De mise en œuvre difficile, l’effort financier requis au regard du rendement thermique et de l’amortissement résultants est hors budget. Selon l’audit initial, les déperditions dues à l’isolation médiocre de ces éléments n’ont pas d’influence sensible sur le bilan global ni le confort. Le différentiel avec les surfaces réhabilitées ne devrait pas engendrer de désordres (par exemple des condensats), grâce à la performance de la VMC et à l’étanchéité à l’air des systèmes.
La mise en œuvre
Le cloisonnement des pièces de l’étage est délimité par les deux arbalétriers courants de la charpente et l’habillage des entraits, facilitant l’isolation acoustique entre les pièces, le passage des réseaux et la mise en œuvre d’un faux-plafond pour les combles et de futurs aménagements intérieurs. La cage d’escalier reçoit l’éclairage zénithal d’une fenêtre de toit Velux, plutôt qu’un faux-plafond. Chaque chambre est pourvue d’une fenêtre de toit supplémentaire, les anciennes sont rénovées. Un Velux double largeur apportant un clair de vitrage plus important est posée dans la nouvelle salle de bains. Le palier bénéficie d’un second jour, par l’imposte de la porte et un vitrage haut dans la cloison. En doublage, l’isolation (160 mm de laine de verre) assure la continuité entre l’isolation par sarking des rampants et l’ITI/ITE ancienne des murs extérieurs. Le doublage habille les jouées des lucarnes rampantes, les pieds-droits des combles habités. Le doublage complète l’isolation du pignon, dont l’ancienne ITE (80 mm polystyrène) s’arrêtait au niveau du plancher haut.
L’organisation
L’ouvrage du plaquiste- aménageur est calé sur la rénovation de la couverture et sur les percements réalisés par le couvreur, qui a rénové les lucarnes existantes et posé les nouvelles. En tant que mandataire, le couvreur a pu assurer la coordination avec les autres corps d’état concernés, énergie, plomberie et électricité, qui devaient avoir accès aux cloisonnements avant doublage. S’il a fallu modifier des emplacements, il incombera au plaquiste d’effectuer les reprises.
