« Avec les membranes synthétiques en toit plat, un point de vigilance important est celui de la soudure. C’est la base de notre métier. Si elle est mal faite, à un moment ou à un autre, il y aura une fuite. Par conséquent, après avoir soudé à chaud avec un Leister (appareil de soudure automatique) à 600°C, on ajoute un PVC liquide. Cette soudure à froid sert à confirmer l’ouvrage.
Logiquement, lorsque toutes ces étapes ont été réalisées, au moment de la vérification avec une pointe, cette dernière n’entre pas dans la membrane. Ceci signifie que la soudure est bien faite. Or, j’ai souvent remarqué sur des chantiers que le PVC à froid de confirmation n’était pas fait. Pourtant cette simple étape peut éviter de nombreux problèmes.
De manière générale, je travaille avec une membrane en étanchéité des toits terrasse, c’est plus facile et moins onéreux que l’étanchéité liquide. Après tout dépend du support. Si ce dernier comporte un chéneau en béton, qu’il n’y pas la possibilité de réaliser un relevé en périphérie ou qu’un raccord de tuile doit être traité, j’applique une résine liquide en deux couches. »