Des chantiers pharaoniques à l'image du pays qui, fort de son statut de premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, semble mieux résister aux conséquences de la crise financière que ses voisins du Golfe, en particulier Dubaï. Ces projets traduisent aussi les liens étroits unissant Vinci Construction et ses filiales, présentes dans l'émirat depuis de nombreuses années, à l'un des principaux investisseurs publics du pays, Qatari Diar, actuellement en négociation avec le major mondial du BTP pour intégrer son capital. Les deux géants ont ainsi créé en 2007 une société commune qatarie, QDVC, qui en donnant un ancrage local à Vinci Construction Grands projets, lui permet de s'inscrire durablement dans le marché local, en développant notamment des chantiers en conception-construction. QDVC compte plus de 1 000 salariés, de 35 nationalités, dont 650 ouvriers permanents, notamment originaires d'Inde, du Pakistan ou des Philippines.
Parmi ces quatre projets, seul le lien fixe maritime entre le Bahreïn et le Qatar n'est pas en chantier. Il associera un ouvrage autoroutier à deux fois deux voies et un ouvrage pour un train à grande vitesse. Les études de conception sont pratiquement achevées. L'entreprise attend l'ordre de service de démarrage des travaux, pour un montant toujours en négociation mais qui devrait atteindre plusieurs milliards d'euros.
Les photos ont été prises fin octobre 2009.
