« La certification QB55 Toiture-Terrasse est un cadre de confiance pour nos équipes et nos clients, car elle constitue une reconnaissance officielle de la performance des procédés d'étanchéité », s’est réjoui Manuel Decoodt, directeur QSE d’Etandex, lors de la remise de plusieurs certificats à des industriels du secteur par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et la Chambre Syndicale Française d’Etanchéité (CSFE) à Paris le 24 juin 2025. Pour le professionnel, également président de la commission Environnement et construction durable au CSFE, il s’agit surtout d’une première étape permettant de cadrer le marché de l’étanchéité en proposant des produits et systèmes avec une garantie de qualité.
Précédemment, seul l’Avis Technique (ATec) permettait d’évaluer l’aptitude à l’usage des solutions d’étanchéité des toitures-terrasses. Or, depuis le 1er janvier 2025, certaines ont été sorties de la procédure d’ATec et sont tombées dans le domaine traditionnel. Fin 2023, pour aider la filière à anticiper cette évolution, la CSFE et le CSTB ont développé cette nouvelle certification volontaire, QB55 Toiture-Terrasse. L’adhésion de la filière a été rapide, neuf sociétés (pour 16 certificats) étant déjà titulaires de la certification, dont BMI Siplast, Iko-Axter, Renolit, Sika et Soprema. La liste des titulaires de la certification est à retrouver sur le site du CSTB.
Domaines d’application et perspectives
Les applicateurs pourront utiliser des produits certifiés QB55 sous les protections lourdes, par dalle et carreaux sur plots, par platelage en bois, toiture-terrasse à rétention temporaire des eaux fluviales (avec protection en gravillon), terrasse jardin et toiture-terrasse végétalisée. Le référentiel de certification concerne les revêtements d’étanchéité à base de PVC-P, de bitume APP (monocouche) ou SBS (bicouche).
A terme, la CSFE et le CSTB comptent imprégner le marché d’un nombre croissant de produits certifiés, pour faciliter l’accès vers cette gamme aux poseurs. En plus de l’ambition clairement affichée par les deux organismes de répondre aux enjeux d’adaptation et d’atténuation au dérèglement climatique, il y a l’idée de donner plus de visibilité au marché de l’étanchéité qui, selon Gérald Faure, président de la CSFE : « est souvent invisible alors qu’elle est essentielle ».