Poitiers change de maire, pas de couleur politique. Elu au 1er tour avec 54,52 % des voix, Alain Claeys (PS) succède à Jacques Santrot, qui ne se représentait pas. « Le projet qui va occuper une partie du mandat porte sur le cœur de ville. Nous allons remodeler le territoire compris à l’intérieur du boulevard de ceinture », explique le nouveau maire. Cette restructuration du « plateau », nom poitevin du centre-ville, mêlera opérations publiques (voirie et rénovation de la façade de la mairie) et privées avec un grand programme de ravalement des façades notamment. « Il faut donner à la capitale régionale une belle carte de visite », souligne Alain Claeys.
Les grands chantiers dans les quartiers vont se poursuivre avec l’implantation de services publics de proximité. Ainsi, dans le quartier de Saint-Eloi devraient s’ouvrir une mairie annexe, une médiathèque, une crèche et une halte-garderie. Le renouvellement urbain concernera les Trois-Cités, Bellejouanne, Pierre-Loti et se prolongera sur Poitiers ouest.
Renforcer les coopérations. Le patrimoine sportif et culturel sera réhabilité avec, entre autres, l’installation des systèmes d’énergie basse consommation. « Nous allons mettre à l’étude la réalisation d’une grande salle de sport. Mais la ville ne peut la financer sans le soutien des autres collectivités et de l’Etat », avoue le maire.
La deuxième tranche de l’aménagement du quartier de la gare sera engagée avec la création d’une ZAC entre la grande passerelle et la porte de Paris. Enfin, l’ancien professeur d’économie de la faculté de Poitiers veut jouer la carte de la coopération. « Si la ville veut renforcer son rôle de capitale régionale, elle doit pratiquer une politique d’alliance avec les autres communes de l’agglomération et renforcer les coopérations avec la région, le département et les autres chefs-lieux de département à travers Aire 198 », estime Alain Claeys.
