Plaques de plâtre : Siniat double ses capacités de production dans le Sud de la France

Le fabricant, membre du groupe Etex, couple un programme de modernisation environnementale de ses usines à un projet de croissance de ses capacités, répondant à une concurrence qui s’accroît dans le sud de la France.

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Plaque de plâtre Pregywab
Plaque de plâtre Pregywab

A l’horizon 2023, l’usine de plaques de plâtre Siniat de Carpentras (Vaucluse) verra sa capacité doubler, passant à 60 M m². « Nous anticipons en 2022 un retour au niveau d’activité de 2019 », explique Jean-Michel Desmoutier, directeur général d’Etex France. Lequel entend maintenir la position privilégiée de Siniat sur le marché du Sud de la France, en croissance plus forte que la moyenne nationale. L’annonce de Knauf, début septembre, de l’ouverture d’une usine à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) rend le marché régional plus concurrentiel, confirmant la nécessité pour Siniat d’investir dans ses capacités de production régionales. Et ce d’autant plus que l’industriel dispose dans la région d’un gisement de gypse pour de nombreuses années.

Modernisation environnementale

Le plan d’investissement d’Etex France ne se limite pas aux capacités de production. Le groupe entend en effet moderniser ses usines d’un point de vue environnemental, en particulier celles de Carpentras et d’Auneuil (Oise). Des projets de cogénération ainsi que l’acquisition de séchoirs modernes devraient réduire de 25 à 30 % la consommation énergétique au m² de plaque produit. Siniat vise aussi l’intégration de davantage de plâtre recyclé. « Nous traitons depuis longtemps nos propres déchets de production, et visons maintenant une meilleure intégration des déchets de construction », poursuit Jean-Michel Desmoutier, ciblant les chutes propres issues des chantiers de pose de plaques.

Confiance

Siniat mise donc sur un rétablissement rapide du marché français, après la tourmente de la pandémie. L’arrêt brutal de l’activité a rapidement laissé la place à un retour à la normale ou presque, avec pour l’industriel des chiffres de vente à partir de fin juin proches de ceux inscrits au budget originel. Le plan de relance laisse entrevoir une reprise durable dans l’habitat. « Si les projets de bureaux risquent de souffrir longtemps de cette crise, les marchés des bâtiments scolaires et hospitaliers sont prometteurs », poursuit le DG d’Etex France. De quoi, donc, porter l’activité dans la durée, et absorber les nouvelles capacités de production du groupe.

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