Evénement

Plancher en béton sur vide sanitaire

1) Gros oeuvre -

La construction en ossature bois est supportée par un plancher préfabriqué à poutrelles et hourdis, posé sur semelles filantes. Un choix dicté par la nature du sol et les contraintes économiques du chantier.

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Le contexte

La nature argileuse du sol interdisait toute fondation superficielle par radier. L’étude de sol a préconisé la mise en place de semelles filantes en béton. C’est ensuite la solution la plus économique qui a été privilégiée : plancher préfabriqué à poutrelles et hourdis (procédé Equatio de Rector), permettant de réduire la quantité de ciment utilisée sur le chantier. « En conception passive, le coefficient de transmission thermique U des parois ne doit pas excéder 0,15 », indique Maxime Hamard, gérant d’Ecolo-Bati. Soit une résistance thermique R d’au moins 6,7. La résistance thermique du plancher bas s’élève ici à 8,05 : 4,90 pour le plancher préfabriqué à poutrelles et hourdis + 3,15 pour la dalle de compression isolée et sa chape anhydride. L’isolant (TMS de Efisol) est conforme aux exigences techniques et thermiques du plancher chauffant.

La mise en œuvre

Les poutrelles du plancher sur vide sanitaire s’appuient sur les murs de soubassement en parpaing. Les entrevous en polystyrène (épaisseur 20 cm) reposent sur les talons des deux poutrelles en ciment voisines et jouent le rôle d’éléments de coffrage pour la dalle de compression coulée par la suite (ép. 8 cm). « On a augmenté l’épaisseur de la dalle de compression de 3 cm pour que les différents fluides qui traversent l’enveloppe aient un enrobage suffisant. C’est fondamental pour avoir une bonne étanchéité à l’air du bâtiment. Cela a été pour nous la seule véritable contrainte technique de ce chantier passif », explique l’entrepreneur. Pour assurer un bon enrobage, les fluides ne doivent pas être regroupés et trop proches les uns des autres. Au-dessus de la dalle de compression, une plaque de mousse en polyuréthane de 68 mm d’épaisseur sert de support au plancher chauffant, noyé dans une chape anhydrite de 80 mm.

L’organisation

« J’ai commencé par faire des plans pour indiquer les équipements, les cotes et les réservations. Ces plans ont ensuite été communiqués aux différents corps d’état. Nous avons vraiment cherché à optimiser l’enveloppe thermique », explique Maxime Hamard. Au final, l’entrepreneur indique avoir passé plus de 40 heures pour l’étape préparatoire (un peu plus longue que pour un bâtiment non labellisé Passivhaus) et environ 900 heures sur le chantier.

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