Aménagé sur le site historique de la ferme Queneau, l'hôtel du domaine de Chaumont-sur-Loire s'appuie sur une restauration à l'identique de l'ancien corps de ferme. Dans la grange, une serre isolée et chauffée, dressée en retrait des murs, abrite l'accueil.
L'étable, dont seuls les murs et la toiture sont rénovés, réunit deux espaces polyvalents, tandis que le pressoir, relié à la salle du restaurant par l'office, est transformé en cuisine professionnelle. A l'articulation du pressoir et de l'étang, posé sur un plancher de bois au-dessus de l'eau, le restaurant en forme de bulbe rayonne sur la cour ; sa charpente métallique est composée de 16 nervures revêtues de chaume, supportées par des arcs métalliques entretoisés par des flèches d'acier laqué en blanc. Disposé en étoile, il s'organise autour d'un foyer central avec cuisine à vue. Dans ce grand volume, le plafond est peint en bleu, comme une voûte céleste. Les fenêtres sont très basses et il faut s'asseoir pour découvrir trois paysages : l'étang, la cour et le jardin clos. L'éclairage est assuré par des tiges métalliques évoquant des graminées, dont les « graines » sont constituées de petites leds.
Les chambres se concentrent dans deux constructions parallèles, répliques en volume de la grange et de l'étable. Leurs murs à ossature bois et remplissage de paille compressée sont habillés de plaques ondulées de fibre-ciment, de Douglas et de zinc. A l'intérieur, le lit carré est aménagé dans la niche qui dépasse du volume principal, jusqu'à parfois s'en détacher. Cinq chambres ont été conçues comme des cabanes perchées, projetées à l'extérieur des bâtiments. La végétation parfait l'illusion de dormir en pleine nature.










