La ville de Paris souhaite le départ de Michel Lombardini, Pdg de la RIVP depuis 1991, renouvelé à ce poste en janvier 2001 et mis en examen onze mois plus tard pour "corruption passive et recel d'abus de confiance", en marge de l'instruction sur les marchés d'Ile-de-France.
Le 20 décembre, Jean-Pierre Caffet, adjoint au maire de Paris chargé de l'urbanisme, l'un des 4 administrateurs (sur 11 représentant) de la ville de Paris a jugé "inopportun aussi bien pour la clarté de l'action municipale que pour les intérêts de la RIVP que Michel Lombardini reste à son poste. Trente-cinq architectes (Christian de Portzamparc, Dominique Perrault, Renzo Piano, Valode et Pistre, Bernard Tschumi, Reichen et Robert...) viennent de signer une pétition en sa faveur dans laquelle ils mettent l'accent sur le fait que Michel Lombardini "par ses qualités de courage et d'exigences s'est montré un maître d'ouvrage exemplaire faisant notamment appel à des jeunes architectes et à de nouveaux talents". La ville de Paris souhaiterait modifier les statuts de la RIVP en créant un poste de président, qui sera occupé par un élu et un poste de directeur général. La RIVP est détenue par la ville (35,74%), BNP-Paribas (30,77%), Entenial (27,65%), les salariés (4,68%) et autres (1,16%).