Moselle : vers un réseau par chaleur industrielle à Thionville

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La chaleur générée par les usines sidérurgiques de la vallée de la Fensch, bastion de l'acier en Moselle, a soufflé aux collectivités territoriales l'idée qu'elle devienne la source d'alimentation de 22 000 équivalents logement. Les communautés d'agglomération Portes de France-Thionville (CAPFT) et du Val de Fensch, qui fusionneront au 1er janvier 2026, sont entrées en négociation avec les industriels susceptibles de fournir les 220 GWh annuels requis pour créer un réseau d'une centaine de kilomètres.

Jean-Charles Louis, vice-président au développement économique de la CAPFT, relève la « cohérence » du projet accompagné par le bureau d'études Itherm, entre d'un côté la ressource industrielle abondante et, de l'autre, l'agglomération de Thionville « dont la densité de population se prête au développement d'un réseau urbain ». Sont visés notamment le raccordement des ZAC Rive gauche et Rive droite en cours d'aménagement à Thionville (2 200 logements au total), ainsi que des quartiers des communes sidérurgiques de Fameck et Florange.

Dunkerque en exemple. Reste à convaincre les industriels. Pour cela, les collectivités s'appuient sur le modèle de la communauté urbaine de Dunkerque (Nord) où 16 000 logements se chauffent depuis 1986 grâce aux installations de l'aciériste ArcelorMittal, également implanté dans la vallée de la Fensch. De plus, la récente labellisation par l'Ademe de ce territoire mosellan comme « zone industrielle bas carbone » pourrait aider à concrétiser le projet chiffré à 110 M€.

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