Marlux amène la maquette numérique à l’extérieur

Convaincu que le BIM s’imposera sous peu aux marchés paysagers, Marlux enrichit la base de produits accessibles à la modélisation 3D. La plateforme de services Polantis, surtout connue chez les architectes, héberge cette offre gratuite depuis 2015.

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En 2015, Marlux a mis en ligne 54 produits proposés à la modélisation 3D soit sous forme objet, soit sous forme texture.

Marlux pose un pied dans l’univers de la maquette numérique en 3D. Pour accompagner les concepteurs de l’aménagement extérieur vers le building information modeling (Bim), le fabricant français de pierres reconstituées et de produits en béton décoratif a noué un partenariat avec la plate-forme de services Polantis, spécialisée dans la conception de modèles d’architecture en 3D. « Il était important pour Marlux de travailler avec une société française non délocalisée, pour des raisons d’éthique et de facilité de communication », commente Sarah Nedélec, cheffe de produit au sein de l’équipe marketing de Marlux. L’industriel insiste également sur la qualité du contact humain établi avec la jeune entreprise montante, qui a construit une partie de sa notoriété dans le monde de l’aménagement extérieur.

Montée en puissance

La modicité de l’investissement a facilité la mise en ligne de l’offre : issues de la modélisation d’échantillons physiques et de photos haute définition, les 54 références accessibles depuis 2015 n’auront mobilisé que quelques milliers d’euros. Les sommes requises pour chaque nouvelle modélisation se réduisent au fur et à mesure de l’enrichissement de la base. Les dallages Calcara et Traverta, dont le format 60x60 autorisent la pose sur plot, constituent les dernières nouveautés accessibles. « Nous allons étendre courant 2016 l’offre de produits disponibles à des références pouvant convenir aussi bien aux marchés publics que privés », annonce Sarah Nedélec. Cette montée en puissance couvre les dallages et pavages sous forme de textures, tandis que la modélisation d’objets Bim se concentre sur les éléments de décor architectural et le mobilier urbain Le constructeur diffuse son argumentaire sur son site, dans les salons et par ses équipes commerciales : l’outil génère un gain de temps de conception et améliore la représentation graphique des projets.

Longueur d’avance

Cette offre gratuite commence à trouver son public : en 2015, l’interface client de la plateforme a enregistré 4 000 téléchargements, dont 9% issus des paysagistes, sur les 54 premières références. Cette proportion correspond au positionnement de Polantis, surtout connu chez les architectes.

Convaincu de l’avantage concurrentiel inhérent à sa démarche que seuls deux fabricants de produits en béton ont pour l’instant mis en oeuvre, Marlux pousse son avance à travers la diffusion d’une base de textures et objets Bim vers les éditeurs de logiciels avec lesquels travaillent les paysagistes : ATI, Jardi Soft, Artlantis… Le constructeur prend ainsi position dans un mouvement qu’il estime irréversible : « Le Bim ne va cesser de prendre de l’ampleur. La France est l’un des pays les plus à la traîne sur ce sujet, alors que les pays nordiques s’y sont mis depuis 2007 », souligne Sarah Nedélec. L’impulsion règlementaire pourrait rapidement combler ce retard : le Bim s’imposera dans certains marchés publics à partir du 1er janvier prochain, ce qui laisse supposer une contagion ultérieure vers le secteur privé, point fort de Marlux.

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