L’activité est stable. C’est le constat de la note de conjoncture de la FNTP sur l’activité des travaux publics au 1er trimestre 2024.
Alors que les deux premiers mois de l’année avaient été affectés par les pluies et inondations avec une augmentation de 34,6 % d'heures chômées pour intempéries, le mois de mars a permis un rattrapage, avec une progression de l’activité en volume de 1,6 % comparé à février 2024. De janvier à fin mars 2024 en évolution sur un an, cela représente une faible augmentation de 0,3 %. Ainsi, la croissance de l’activité sur 12 mois glissants reste tout de même, depuis un semestre, sur un plateau de +4 %.
Les marchés conclus sont, quant à eux, en baisse de 2,3 % au T12024 par rapport au T12023.
Un avenir incertain
Les effectifs ouvriers sont toujours en repli, avec -1,1 % au T12024 par rapport au T1 2023, une tendance observée depuis début 2022. Ainsi, conjugué aux intempéries, le volume d’heures travaillées accuse un repli de 5,1 % sur les trois premiers mois de 2024 comparés aux mêmes mois de l’année 2023. L’intérim chute lourdement de 16,6 % de janvier à fin mars 2024 en évolution sur un an.
Au regard de la rigueur budgétaire imposée, qui s'est déjà traduite par des coupes dans le fonds vert, la FNTP est plus pessimiste pour les prochains mois, alors que l’ensemble des indicateurs de leur enquête d’opinion d’avril sont en baisse…