« Suite aux deux articles parus dans Le Moniteur, nous vous serions obligés de bien vouloir publier les précisions suivantes :
Le concours pour la Maison de la Culture du Japon à Paris a été remporté par Kenneth Armstrong et Jenifer Armstrong (née Smith) et Masaiyuki Yamanaka en 1990 ; monsieur Yamanaka a quitté le projet en 1992 pour retourner au Japon ; Kenneth Armstrong et Jenifer Armstrong ont poursuivi seuls le projet à Paris jusqu'à son achèvement en 1997.
Les modifications apportées au design entre le projet soumis en compétition et le projet achevé sont la conséquence directe de changements effectués au programme, par exemple en ce qui concerne la taille, la forme et la fonction du théâtre. Ces changements ont été requis par le client. Au surplus, le design a du être mis en conformité avec les dispositions légales et réglementations en vigueur, lesquelles n'étaient pas clairement établies ou détaillées dans le programme du concours. »
NDLR. En revendiquant leur pleine responsabilité dans la conception et l'évolution du projet de la Maison de la culture du Japon, Jenifer et Kenneth Armstrong mettent fin au débat amorcé par les architectes Eric Chazelle, Henry Raynaud, Mounir Soubal et Jean-Pierre Vidal, signataires d'un courrier (« Le Moniteur » du 30 mai, p. 16) qui évoquait « une trahison pure et simple du projet initial », courrier lui-même suscité par notre article sur la Maison de la Culture du Japon (« Le Moniteur » du 9 mai, p. 24). Si trahison il y a - à chacun d'en juger - elle est le fait des architectes eux-mêmes...