Maison d’habitation Neyron

Maîtrise d’ouvrage privée

Maîtrise d’Œuvre Barrès et Coquet

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Les constructions à ossature sont souvent les mieux adaptées aux configurations difficiles, ici un terrain en forte pente, peu porteur, dominant la plaine de l’Ain avec les contreforts alpins dans le lointain. Le programme d’une maison unifamiliale et la volonté, pour les maîtres d’ouvrage, d’une maison contemporaine, à structure métallique, sont affirmés dès le premier contact avec les architectes. Le budget étant limité, le volume sera très simple, austère même : un plan rectangulaire sur un niveau, couvert d’une toiture à deux pentes, le tout posé sur pilotis. L’espace central est tout entier consacré au séjour, les chambres sont aux extrémités, isolées par deux blocs techniques englobant cuisine, salle d’eau, salle de bain et rangements. Le plan est libre puisqu’aucun point ni mur porteur ne viennent encombrer la surface couverte. Il pourra évoluer avec la vie de la famille ; ainsi la chambre des enfants, commune aujourd’hui, sera plus tard divisée.

Sur des plots en béton pour toute fondation, la structure métallique, avec une trame de 5,20 m, supporte les fermes cadres d’une toiture à 2 pentes. En couverture la réglementation locale a exigé des tuiles mécaniques. Une ossature secondaire supporte le bardage d’acier nervuré de l’enveloppe tandis que des baies vitrées occupent des pans entiers des façades. Au sud, elles peuvent être occultées par des panneaux coulissants habillés du même bardage que les façades. Sur les pignons, des volets en tôle perforée protègent les chambres. La protection solaire est complétée par des filets de camouflage tendus, qui couvrent aussi la terrasse, lancée en surplomb sur le jardin.

La forme archétypale de cette habitation dissimule une étude structurelle précise et détaillée, confiée à une entreprise et à son bureau d’étude, tous deux impliqués très en amont du projet. Aucun détail n’a été laissé au hasard. Le bâtiment a été préfabriqué en usine avant un assemblage sur site. Les travaux ont duré moins de six mois. La filière sèche qui prévaut ici, a facilité le contrôle des coûts et surtout limité l’empreinte écologique du chantier.

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