Le parc locatif privé est mal connu. Surtout lorsqu'il est géré directement par des petits propriétaires. Pour pallier cette carence, l'Union de la propriété immobilière (UNPI) a demandé au professeur Mouillart de lui construire un outil d'observation, Snoupi (« Le Moniteur » du 17 décembre 1999, p.22). Son échantillon porte sur plus de 9 000 biens répartis dans 25 villes et leurs environs. L'analyse rapprochée de quatre d'entre elles permet de comprendre la diversité des situations en matière de loyer.
GRAPHIQUES :
La Rochelle : cher
Les différences de loyers entre villes reflètent les disparités dans le développement économique et les caractéristiques socio-économiques des habitants. La Rochelle est une ville chère : 54,9 m2 (prix du parc) contre 30 francs à Tarbes.
Dijon : au centre-ville
On y dénombre moins de maisons individuelles que dans les autres villes (26,1 % contre une moyenne de 30 %). A l'inverse, le parc est plus localisé en centre ville. Les logements sont donc plus souvent dotés d'équipements collectifs (ascenseurs, chauffage...).
Saint-Etienne : homogène
Les écarts ne sont pas homogènes sur tous les segments du parc : entre les 3 pièces et plus à Saint-Etienne et Tarbes, d'une part, La Rochelle et Dijon, d'autre part, l'écart est de l'ordre de 50 %. Il grimpe à 100 % pour un studio (parc) entre Saint-Etienne et La Rochelle.
Tarbes : grands logements
La proportion de grands logements est environ trois fois supérieure à celle de La Rochelle. Ils sont aussi plus spacieux (4,3 m2 de plus pour un studio à Tarbes, 11 m2 pour les 5 pièces et plus). Les loyers de relocation sont fonction du temps moyen d'occupation (lui-même lié à la taille des logements) et des travaux à effectuer entre deux locataires.