Après Dunkerque, Fos-sur-Mer et la zone du Havre Rouen Port-Jérôme, c'est au tour de la zone industrialo-portuaire Loire Estuaire - qui couvre les communes de Donges, Montoir, Saint-Nazaire et Cordemais et représente 85% des émissions de CO2 du territoire - de décrocher son appellation « Zone industrielle bas carbone » ou Zibac.
Ces Zibac, au sein d'un dispositif géré par l'Ademe, ont vocation à constituer des territoires pionniers de la transition bas carbone de l’industrie française ainsi que des références en termes d’investissements structurants pour la planification écologique, en adéquation avec la vision et l’ambition du projet de loi Industrie verte.
Les industriels de Zibac Loire Estuaire s’engagent sur une trajectoire de décarbonation volontaire pour être « net zéro » à horizon 2050.
Etudes d'ingénierie
L’Etat, aux côtés des entreprises du consortium « Aile », le Grand Port Maritime de Saint-Nazaire et des collectivités locales du territoire, investira jusqu’à 4,1 millions d’euros pour financer des études de la première phase de la Zibac, permettant de cadrer la stratégie de décarbonation de la zone.
Des études permettant de définir une trajectoire de décarbonation et des orientations sur le développement des synergies territoriales et le potentiel de développement de technologies et de réseaux seront notamment menées.
Spécifiquement, des études d’ingénierie seront consacrées à l’éventualité du déploiement d’un réseau complet de capture de carbone sur les grands sites industriels de l’estuaire de la Loire - Saint Nazaire, en vue d’un stockage potentiel dans des sites géologiques des gisements de gaz déplétés, tels que prévus en Mer du Nord.
« L’industrie de demain sera décarbonée ou ne sera pas. C’est un enjeu majeur pour l’estuaire de la Loire, plate-forme énergétique et industrielle qui représente 8% des émissions de l’industrie française », a expliqué le ministre de l’Industrie, Roland Lescure.