Quelques éclaircies au mois d’avril… Les collectivités et préfectures ont autorisé à la construction 34 500 logements, en hausse de 12,5% par rapport à mars. Cette croissance s’explique « par le dynamisme des logements collectifs ou en résidence », observe le ministère de l’Aménagement des territoires, dont dépend celui du Logement, le 28 mai.
Sur les douze derniers mois, 341 800 autorisations ont été recensées, en baisse de 4,9% sur un an. La Bretagne est la seule région métropolitaine qui affiche une croissance à deux chiffres (+10,7%) sur la période. La Guyane fait mieux : +16%. Et
A l’époque des taux bas, qui a pris fin en 2023, les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles étaient habitués à obtenir plus de 400 000 permis par an.
Signal encourageant dans les Hauts-de-France
En cette troisième année de crise de la demande, ces derniers peinent toujours à commercialiser leurs programmes. Résultat, le nombre de logements mis en chantier a légèrement progressé de 3,3% entre avril et mars, pour atteindre 24 100.
Au cours des douze derniers mois, le ministère communique 291 000 logements commencés (+2,2%). Dans les Hauts-de-France, cette hausse s’élève à 16,5%. Un record national. En Ile-de-France, les mises en chantier stagnent (0,1%).
Avant la crise, qui se traduit par des suppressions de postes et des redressements judiciaires, les opérateurs pouvaient lancer jusqu’à 430 000 logements par an…