Logement : Hexaom reste sur le chemin de la décroissance

Au premier semestre, le numéro un français de la construction de maisons individuelles, diversifié dans la rénovation et la promotion immobilière notamment, a généré un chiffre d’affaires global en baisse sur un an.

Une maison contemporaine de 145 m² signée Maisons Berval, une des marques du groupe Hexaom.
Une maison contemporaine de 145 m² signée Maisons Berval, une des marques du groupe Hexaom.

Le rebond ne viendra pas cette année. Au premier semestre, le constructeur Hexaom, numéro un français en termes de ventes de maisons individuelles, a vu sa production reculer 34,4% sur un an, pour un chiffre d’affaires (CA) de 236,3M€, selon ses résultats communiqués le 11 août. 

« Cette situation résulte de la période de crise qui a affecté l’ensemble du secteur immobilier pendant près de trois ans. Pour mémoire, entre 2022 et le troisième trimestre 2024, les prises de commandes du groupe avaient diminué de plus de 40% », explique Hexaom, qui compte au total 50 filiales (Maison Berval, Villas Melrose…).

Sa deuxième activité, la rénovation de logements individuels, est également décroissante : -21,6%. En tant que contractant général, le groupe coté a réalisé un CA de 19,6M€ (-36,8%). Ses réseaux de franchisés qui mettent en relation les artisans avec les clients affichent de leur côté un CA de 6,3M€ (+34,9%).

Une décroissance anticipée de 10%

La promotion immobilière, via ses filiales Hibana ou encore Vivaprom, l’aménagement foncier et les services ont respectivement généré un CA de 24,6M€ (+65%), 6,1M€ (+27,9%) et 0,3M€ (+33,3%).

Au global, le groupe familial a réalisé un CA de 305,4M€ (-26,8%). En 2024, son CA avait reculé de 28,9% à périmètre constant.

A périmètre non constant, c’est-à-dire en intégrant le groupe girondin HDV, acquis en 2024, il anticipe cette année « une baisse plus modérée de son chiffre d’affaires, de l’ordre de 10%, avec une rentabilité opérationnelle supérieure à 3% ».

Son métier historique, la construction de maisons, « devrait bénéficier du déficit de logements » mais aussi d’une « appétence retrouvée des banques pour accompagner les acquéreurs », tandis que « la rénovation est portée par un marché toujours dynamique et une organisation (franchises - contractants généraux) qui démontre toute son efficacité », observe le constructeur-rénovateur, qui ne dépend pas des aides MaPrimeRénov’.

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