Belle performance pour l’immobilier logistique en ce début d’année. Au premier trimestre 2022, la demande placée s’est approchée des 800 000 m² fait savoir la société de conseils en immobilier JLL.
Avec exactement 799 800 m² pris à bail ou cédés à l'occupant sur les trois premiers mois de l’année, ce niveau est en forte hausse sur un an (+29 %, 620 400 m² placés au premier trimestre 2021) et supérieur de 25 % à la moyenne décennale (640 500 m²).
Le marché est largement tiré par les transactions XXL (les plateformes de plus de 40 000 m²) avec 7 transactions réalisées, représentant à elles seules, 51% du volume placé. Les entrepôts de moyenne taille (entre 10 000 et 20 000 m²) représentent, de leur côté, un tiers du volume signé. « En revanche, le créneau des 20 000 m² - 40 000 m² est plus en retrait, puisqu’il enregistre seulement 4 transactions », note-t-on chez JLL.
Régions plébiscitées
Malgré les incertitudes générées par Omicron, la guerre en Ukraine et l’inflation, « les acteurs du e-commerce et les géants de la grande distribution continuent de participer activement et de manière croissante au niveau très élevé des commercialisations d’entrepôts en France », observe Olivier Durif directeur France, transaction SCLS, de JLL France.
De nombreux territoires tirent leur épingle du jeu. Sur la dorsale, composée des 4 principaux marchés français (Lille-Paris-Lyon-Marseille), la demande placée globale a atteint 294 300 m². Un volume en hausse de 42 % par rapport au 1er trimestre 2021, représentant 37 % de la demande placée nationale. JLL remarque également que 6 départements situés le long des grands axes autoroutiers stratégiques (Saône-et-Loire, Vaucluse, Drôme, Côte d'Or, Somme et Vaucluse) se défendent en enregistrant un volume de signature « significatif », permettant d’atteindre les 251 300 m².