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Les matériels et la mise en œuvre au service du rendement

La performance passe à la fois par un matériel de qualité et par une installation rigoureuse. Sans oublier la maintenance.

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La ventilation double flux fait appel à deux réseaux aérauliques. L’un souffle l’air neuf dans les pièces principales. L’autre évacue l’air vicié des pièces techniques, en cuisine et sanitaires. Lorsque les ventilateurs d’insufflation et d’extraction sont réunis dans un même caisson, il devient possible de récupérer la chaleur de l’air vicié pour réchauffer l’air neuf avant diffusion. Le gain potentiel est appréciable, puisque la ventilation représente environ 20 % des déperditions thermiques d’un bâtiment d’habitation. Mais l’efficacité énergétique peut être rapidement dégradée en cas de défaut de conception ou de mise en œuvre.

Une différence de prix conséquente

« La VMC double flux est encore mal connue des particuliers », regrette Jean-Michel Atane, gérant de Cotelec, SARL de 14 personnes implantée depuis 2006 à Vanault-les-Dames (Marne). « Cette solution nécessite d’engager un vrai travail de prescription. Or, nous n’avons pas souvent le temps ni les moyens de l’assumer, malheureusement », explique ce professionnel spécialisé à l’origine dans les travaux d’équipements électriques.

En effet, il s’agit de justifier un différentiel de prix important. Pour une maison individuelle, le coût qui plafonne généralement à 1 000 € pour un matériel simple flux passe à un budget d’environ 6 000 € pour un appareil double flux, voire monte jusqu’à 10 000 € pour les installations les plus complexes ou exigeantes.

Les prestations relèvent de deux logiques différentes. « Je ne travaille que sur des projets avec ventilation double flux », déclare d’ailleurs Guillaume Florentin, créateur, en avril 2015, de la SARL Air Tech Elec à Nelling (Moselle). La technique s’inscrit dans un contexte de bâtiments à basse consommation. « Pour des raisons de confort et d’efficacité, l’étanchéité à l’air est fondamentale », précise-t-il, tant au niveau du bâti que des réseaux aérauliques.

La performance dépend de la qualité des machines : rendement du récupérateur de chaleur, mais également consommation électrique des moteurs. Elle est liée en même temps aux déperditions thermiques de l’installation : groupe et gaines implantés ou non dans le volume habitable chauffé, réseaux plus ou moins étendus, avec ou sans isolation…

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