Interview

« Les lancements ont été dynamiques au T1 », Emmanuel Desmaizières (Icade Promotion)

Le directeur général d’Icade Promotion décrypte les résultats d’Icade au premier trimestre 2021.

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Emmanuel Desmaizières, nouveau directeur général d’Icade Promotion
Emmanuel Desmaizières, directeur général d'Icade Promotion.

Les réservations de logements ont bondi de plus de 125% en volume sur un an à 1 313 lots. Comment expliquez-vous ces résultats ?

Nous sommes satisfaits de nos résultats, boostés par les ventes en bloc et par notre activité sur le village Olympique. Le niveau de commercialisation est très bon, les lancements sont dynamiques. La demande des ménages est assez forte, ces derniers souhaitent acquérir un logement qui correspond à leurs attentes.

Observez-vous des tendances dans les demandes des ménages ?

Ces derniers recherchent un espace extérieur, y compris dans les zones urbaines denses. Nous avons pris le parti d’y répondre en lançant la démarche « Naturellement chez soi », qui vise à proposer des espaces extérieurs plus confortables, avec plus de profondeur pour les balcons et terrasses par exemple, et de végétaliser plus fortement nos opérations. Cela nous permet sans doute de faire la différence avec le secteur de l’ancien.  Et cela nous donne aussi des atouts pour répondre aux attentes des collectivités locales. D’autant que nous nous positionnons sur des constructions bas carbone la plupart du temps.

Nous observons un autre besoin : celui de la flexibilité des espaces. Désormais, nous travaillons une partie du temps dans notre logement, les acquéreurs ont donc besoin d’espace. Nous y répondons en proposant des entrées qui permettent de télétravailler, en augmentant leur superficie de quelques mètres carrés, en créant une alcôve… des aménagements que nous prévoyons dès la conception du programme immobilier.  Nous proposons également des espaces pour garer les vélos.

Les investisseurs institutionnels représentent 50,3% des acquéreurs. Comment expliquez-vous ce résultat ? Souhaitez-vous garder cette part ?

Ce phénomène est lié au profil des opérations que nous avons commercialisé, notamment des résidences de services, qui représentent entre 20 et 25% de nos lancements. Nous conserverons ce niveau de 40-50% d’investisseur institutionnels, avec bien sûr une part de bailleurs sociaux incompressible.

Les investissements dans le bureau s’affichent en recul au premier trimestre (53 M€ contre 61 M€ un an plus tôt). Comment anticipez-vous 2021 ?

L’’activité restera modérée. Les résultats de la promotion seront portés par le logement, même si nos résultats seront également nourris par la transformation d’actifs existants, visant à créer des bureaux de nouvelle génération - avec plus d’espaces collaboratifs, en particulier des espaces extérieurs -  ou à transformer des bureaux en logement. Nous travaillons avec des investisseurs institutionnels mais nous pouvons aussi nous positionner en tant que promoteur pour acquérir des actifs à transformer.

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