« Pour la 21édition du Festival de Chaumont-sur-Loire, 18 des 26 “jardins des délices et des délires” [thématique de cette année, NDLR] se métamorphosent, chaque soir d’été, sous la houlette de Sylvain Bigot, créateur de Neo Light », se réjouit Chantal Colleu-Dumond, directrice de ce domaine unique, véritable laboratoire et galerie d’art à ciel ouvert. Depuis quatre ans, le « magicien de la lumière » se délecte, amplifie l’œuvre des paysagistes, juste entre chien et loup, quand le jour bascule ! Effets rasants, diffusants, fondus enchaînés, pilotage de l’allumage, de l’intensité, des températures de couleur, système en trichromie rouge-vert-bleu, offrant une quinzaine de tonalités… Il joue avec les 615 projecteurs à diodes électroluminescentes dont les faisceaux directifs limitent les fuites de lumière. Installé pendant cinq semaines par cinq techniciens de Citéos, le dispositif ménage la part de l’ombre « mais aussi la faune et la flore, puisque ces leds ne dégagent pas de chaleur », souligne Benjamin Azoulay, directeur général de Philips Lighting, partenaire de cette aventure depuis le début, évoquant également « la durée de vie (50 000 heures), l’absence de coût d’entretien et la très faible consommation de ces équipements, équivalente, ici, à celle de deux fers à repasser, soit environ 2 euros pour éclairer 4 500 m² de jardins ! »
