Une salle de concert à Limoges, un historial à Paris et un musée d’art contemporain à Metz. Trois équipements culturels français – achevé, en chantier et en cours d’études – mettent en valeur la souplesse d’utilisation du bois à travers des structures courbes. Des choix justifiés par leurs architectes. Dans le cas de l’opération livrée à Limoges, l’agence Bernard Tschumi signe une carapace arquée qui suit le plan de l’amphithéâtre qu’elle protège. Un travail qui, pour l’entreprise de charpente Goubie «change de la routine des surfaces commerciales ou sportives». Concernant l’opération en chantier à Paris, le duo Moatti et Rivière imagine une coque «tellurique» en panneaux débillardés qui renverse l’image aérienne d’une coupole. Une commande jugée «atypique» par l’entreprise de menuiserie Suscillon. Enfin pour l’opération en cours d’étude à Metz, Shigeru Ban et Jean de Gastines réinterprètent par un entrelacs de poutres cintrées le tressage protecteur d’un chapeau chinois. L’entreprise de charpente allemande Holzbau Amann est chargée de sa réalisation. Toutes ces structures aux lignes sinueuses ont, ou auront, un effet cinétique sur les visiteurs, car elles ne laissent découvrir leurs perspectives que pas après pas.
