Le technoparc Nextmed s’immerge dans Strasbourg, en virtuel et bientôt en réel

Le futur site de technologies médicales de Strasbourg fait l’objet d’une présentation cette semaine au salon Simi en mode « SIM » (System information modeling) qui illustre clairement son objectif d’intégration urbaine.

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Le projet de parc des technologies médicales est conçu en BIM pour l’ensemble de ses surfaces, neuves ou rénovées comme ci-dessus l’ancien pavillon d’ORL.

Le projet Nextmed de parc des technologies médicales à Strasbourg (Bas-Rhin) va se présenter sous ses plus beaux atours numériques, à partir du 11 décembre au Simi.

Sur son stand du salon de l’immobilier d’entreprise à Paris, l’Eurométropole de Strasbourg en proposera une visualisation qui s’annonce prometteuse, résultant de sa conception à la fois en BIM (Building information modeling), par les équipes de maîtrise d’œuvre sous la coordination d’Egis, et en « SIM ».

Ce « system information modeling » permet une représentation du site en réalité virtuelle qui soit parfaitement insérée dans son environnement urbain, car elle vient rejoindre un énorme de travail de modélisation des quartiers du cœur de Strasbourg qu’entreprend l’Eurométropole, au sein de son service de géomatique et connaissance du territoire.

L’exercice technique vient accompagner l’approche d’aménagement de cette parcelle d’1,48 ha implantée au sein de l’hôpital civil de centre-ville, un ensemble souvent perçu comme une forteresse… qu’il s’agit ici d’ébrécher. « L’objectif consiste à concevoir le technoparc Nextmed dans une continuité urbaine, avec notamment le parc urbain voisin du Heyritz. La voiture trouvera sa place en son sein, mais de façon limitée, pour instaurer une circulation apaisée, à l’instar d’un hypercentre urbain », décrit Nicolas Bonin, chef du projet à l’Eurométropole.

La collectivité promet aussi, conformément aux orientations de son plan climat, une large désimperméabilisation du site et un « solde végétal » largement positif, entre les quelques arbres supprimés pour mener les travaux de dépollution et ceux qui seront plantés.

30 000 m2 à construire ou rénover en six ans

Les partis pris d’aménagements sont orchestrés par l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine conduite par Section Urbaine, mandataire, avec Illios, Egis et IUP, qu’a désigné le concessionnaire du projet, la SEM strasbourgeoise Sers.

Le permis d’aménager est en cours d’instruction, au même titre qu’un premier bâtiment, à savoir la réhabilitation d’un pavillon centenaire qui servait à l’oto-rhino-laryngologie (ORL). Au total, le programme bâti couvrira 30 000 m2, soit 10 000 m2 rénovés (pavillons ORL et « Blum ») qui seront livrés de mi-2021 à début 2022, puis 20 000 m2 dont la réalisation devrait s’échelonner de 2023 à 2025.

Le duo d’agences Richter Architectes & Associés et Devillers & Associés assure la maîtrise d’œuvre de ces surfaces bâties. Celles-ci sont destinées à accueillir, dans ce site de centre-ville connecté à l’hôpital, des activités de recherche-développement et formation dans le médical, la santé, les biotechnologies, en lien avec les nouvelles technologies de l’information, qui seraient exercées par des acteurs déjà matures ou en création.

Deux ans avant les premières livraisons, l’Eurométropole fait déjà état de six réservations fermes de start-up, entreprises et équipes de recherche d’Europe et d’Amérique du Nord.

Nextmed vue du ciel...

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