Le Salon du végétal met le cap sur l’international

Sur le thème « De nature conviviale ! », la seconde édition nantaise du Salon du végétal vise 12 000 visiteurs du 19 au 21 juin, au lieu de 10 000 en 2017. Organisateur de l’événement qui avait tenu ses 31 premières éditions à Angers, le bureau horticole régional des Pays-de-Loire compte renouveler son record de plus de 600 exposants, atteint l’an dernier.

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Le parc expo de Nantes offre un cadre adapté à la présentation de l'offre de matériels dédiés aux travaux paysagerss

Cap sur l’international ! Récent adhérent de Promosalons qui coordonne la promotion des salons français sur la scène mondiale, le Salon du Végétal affiche cette ambition en s’appuyant sur le principal partenaire européen de la France : attirer les exposants allemands constitue le premier levier d’une stratégie dictée par la facilité d’accès et l’image de « ville dans un jardin » portée par la métropole nantaise, partenaire de l’événement.

De Babylone à Nantes

Dès la veille du lancement officiel du salon, une conférence rassemblera trois concepteurs de forte notoriété internationale, sous le titre « Les jardins suspendus, de Nantes à Babylone » : MVRDV, rendu célèbre par la transformation d’une autoroute urbaine de Séoul en jardin ; Grants Associates, concepteur du Garden by the bay de Singapour ; et Michel Pena, un des pionniers français des jardins sur dalle depuis sa réalisation de la gare Montparnasse, récemment auréolé par sa « Victoire du paysage » pour la Promenade du Paillon, à Nice.

Nantes profitera de cette conférence pour préparer les esprits à l’arrivée de la prochaine œuvre de François Delarosière : l’arbre aux hérons, méga-sculpture de 35 mètres de haut et 2000 tonnes d’acier, fleuron du « jardin extraordinaire » en gestation dans l’ancienne carrière de Chantenay. La métropole du Grand Ouest compte sur l’investissement évalué à 35 millions d’euros pour amplifier l’effet Grand Elephant : la précédente œuvre du même artiste a puissamment contribué au rayonnement international de Nantes.

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En 2017 pour sa première édition nantaise, le salon avait joué sur la simultanéité avec l'exposition de Land'Art Rêver l'Erdre de Marie-Hélène Richard, sur la voie fluviale qui conduit au parc Expo. En 2017 pour sa première édition nantaise, le salon avait joué sur la simultanéité avec l'exposition de Land'Art Rêver l'Erdre de Marie-Hélène Richard, sur la voie fluviale qui conduit au parc Expo. (Régis Routier)

La mise en bouche du 19 juin situe l’ambition mondiale du salon : le bureau horticole régional annonce la participation de journalistes ukrainiens, indonésiens, polonais, tchèques, italiens, incités à mettre en valeur les innovations présentées au marché français par les exposants de leur pays. Les seuils de 20 % et 25 % d’étrangers, pour les visiteurs et les exposants, permettraient au Salon du Végétal de rentrer dans le club des salons français estampillés « internationaux » par Promosalons. Le BHR trouverait là une marque de différenciation par rapport à ses deux principaux concurrents, Paysalia et Salonvert.

Soirée musicale

L’internationalisation n’exclut pas la convivialité : la soirée musicale du 20 juin en apportera la démonstration la plus visible. Dans chacun des quatre univers déclinés par le salon – production, paysage, fleuristerie et distribution - la programmation d’un « événement dans l’événement », vise à tenir la promesse de l’intitulé de l’édition 2018 : « De Nature Conviviale ». Sur 36 m2, la scénarisation du pôle Paysage se distinguera cette année par un espace d’interpénétration entre l’intérieur et l’extérieur, et par des démonstrations d'aménagement réalisées avec les élèves et enseignants des 11 maisons familiales rurales des Pays-de-Loire spécialisées dans le paysage.

Déterminé à maintenir une répartition équitable de son visitorat entre ses quatre pôles, le BHR tentera de renforcer l’intérêt des services d’espaces verts des collectivités locales à travers les trois conférences programmées par leur association Hortis, sur les thèmes des jardins éphémères, du maraîchage esthétique – sous le titre « beaux à croquer » - et des cimetières écologiques. La démonstration récente apportée sur ce terrain par Courbevoie, avec son cimetière traversant et accueillant, ouvre une voie conviviale jusque dans l’au-delà !

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