Ce vendredi 1er juillet entre en vigueur le décret n°2022-8 du 5 janvier 2022 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire. Les installations neuves émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI ne sont plus autorisées.
En conséquence, le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé dans les installations existantes (3,5 millions de logements sur un total de 29,8 millions, soit 12 % du parc), mais les nouveaux équipements de type chaudière utilisant un combustible liquide ne sont désormais autorisés qu’à la condition d’utiliser du biofioul F30.
Les premiers distributeurs
D’après un communiqué de la Fédération française des combustibles, carburants & chauffage (FF3C), et sous réserve de la publication d’un arrêté ministériel autorisant sa mise sur le marché, la distribution du biofioul F30 débutera dès juillet en Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les 200 premiers distributeurs qui le proposeront seront identifiés sur le site internet www.biofioul.info dès la parution de l’arrêté. La distribution se poursuivra progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire à l’automne 2022.
Pour Frédéric Plan, délégué général de la FF3C : « L’arrivée du biofioul est une alternative pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel à condition que sa fiscalité le rende attractif. En effet, les chaudières en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est au législateur d’en prendre l’initiative. Si le gain de consommation d’une chaudière neuve de haute performance énergétique (de 25 à 30 %) permet de gommer son surcoût, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »