Selon une étude publiée lundi par la banque Credit Suisse, le pays ne souffre pas d'une "bulle immobilière, à l'exception des régions de Zurich et Genève, où les prix se sont emballés.
Meme si les prix devaient reculer dans ces zones en "surchauffe", indique la banque, cela n'aurait pas de "répercussions négatives sur l'économie mondiale".
En moyenne, les prix des maisons et appartements ne sont "pas excessifs" en Suisse, assure le Credit Suisse dans son étude.
En valeur réelle, c'est-à-dire une fois corrigée de l'inflation, les maisons ne valent aujourd'hui que 10% de plus qu'en 1970. Entre 1970 et 2005, les prix de l'immobilier ont cependant flambé de 60% jusqu'en 1989, date leur apogée, puis replongé de 60%.
Pour les appartements, la valeur réelle est aujourd'hui de 15% supérieure à celle de 1970.
A Genève, pourtant, les prix des maisons et appartements ont bondi de 50% ces cinq dernières années, et à Zurich de 32%. La situation devrait perdurer, voire se renforcer, en raison de l'offre "presque inexistante".
A Zurich, en revanche, les prix devraient se détendre à moyen terme. Le Credit Suisse évoque un possible "atterrissage en douceur", car de nombreuses constructions sont en cours.
Notons que seuls 35% des Suisses sont propriétaires de leur logement.