La métamorphose en cours sur la dalle de La Défense illustre les nouvelles compétences en voie d’intégration à La/Ba Architecture, urbanisme paysage. En une décennie, la surface bétonnée est passée de 70 à 40 %, sous l’effet des prescriptions de l’assistant à maître d’ouvrage Philippe Hamelin, dont l’agence a rejoint La/Ba Architecture cet automne.
Partir du vide
L’architecte de 61 ans a forgé son regard aux côtés d’Alexandre Chemetoff pendant huit ans. Ce passage lui a appris à partir du vide pour organiser ses projets. « La rencontre avec La/Ba me donne l’opportunité de transmettre à des jeunes 30 ans d’expériences dans l’espace public. C’est le bon moment », se réjouit Philippe Hamelin.
La mobilité a facilité la rencontre concrétisée par le rachat de son agence désormais gérée par Maud Leforestier, présidente de La/Ba architecture, urbanisme paysage : point fort de la production de cette entreprise d’une trentaine de salariés établis à Paris et Lyon, ce thème fait également partie des sujets de prédilection de Philippe Hamelin, à travers des requalifications de boulevard ou des aménagements de lignes de tram-train.
Transmission apaisée
« Nous sommes heureux de faciliter une transmission apaisée, sujet délicat pour nombre de nos confrères », abonde Maud Leforestier, présidente de LA/BA architecture, urbanisme paysage.
Soucieuse de défendre la sensibilité aux lieux et aux usagers qui fonde l’identité des architectes, l’agence n’en revendique pas moins sa légitimité au cœur des débats techniques de l’ingénierie des parkings : elle annonce pour le début 2022 une étude comparative des avantages et des inconvénients du béton, du bois et du métal dans ces ouvrages.