Selon un document rédigé par M. Wolf, du département des géosciences de l'université de l'Orégon, il n'y a pas à craindre d'hydro-conflits (guerres pour l'eau). Il n'a en effet pas trouvé trace dans l'histoire de véritables guerres pour cette seule raison. D'autre part, il souligne qu'en dépit de sa raréfaction dans certaines zones, l'eau reste un produit plutôt bon marché (1 dollar américain le mètre cube au niveau de la mer). Une voie d'eau, même transnationale, est d'autre part beaucoup plus souvent gérée en concertation qu'en conflit. Enfin, une coopération dans la gestion s'inscrit le plus souvent dans le long terme.
En clair, la gestion de l'eau est à la fois un facteur de stabilité et de développement. On s'en doutait un peu, mais il n'est pas mauvais de se le voir rappeler. Un responsable de la Banque mondiale n'avait-il pas écrit en 1995 que les guerres du prochain siècle se feraient pour l'eau ?