Surgie dans un site improbable de sables et de marais de la côte languedocienne, la station balnéaire de La Grande-Motte connaît un succès jamais démenti. Pourtant, à sa création dans les années 1960, elle est décriée pour sa « mauvaise architecture », qualifiée de « Sarcelles-sur-Mer » par les uns ou de « station futuriste » par les autres.

Un demi-siècle après les premiers coups de crayon de l'architecte et urbaniste Jean Balladur qui en est le principal artisan, La Grande-Motte a atteint sa maturité végétale et paysagère et reçu en 2010 le label patrimoine XXe siècle. L'histoire permet aujourd'hui de reconsidérer la nature de cette vaste opération conçue comme une œuvre d'art totale, de la resituer dans le contexte complexe de la contestation post-moderne et de réinterroger les écrits de son concepteur.

Interview de l’architecte Jean Balladur dans l’émission « Forum des arts » diffusée le 22 juillet 1973:
Retrouvez l’intégralité de l'article "Référence" sur La Grande-Motte dans la revue AMC Le Moniteur Architecture n°232, datée d’avril 2014, pages 75 à 84,en cliquant ici.

A lire également l’article « La Grande-Motte se reconstruit sur elle-même » publié dans AMC n°210 (novembre 2011, pp. 10-12),en cliquant ici.