La 3D raccourcit les délais en terre bretonne

Dans le Finistère, Podeur TP a équipé deux engins de dispositifs de guidage pour gagner en efficacité dans le cadre de la réalisation d'un bassin étanche.

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Le bulldozer et la pelle ont été munis de solutions Leica.

Missionnée, au printemps dernier, pour réaliser un bassin étanche de 9 000 m3 destiné au stockage d’eaux chargées sur la commune de Bourg-Blanc, dans le Finistère, l’entreprise locale Podeur TP a trouvé de nombreux avantages à opter pour le guidage 3D.

Cette solution s’est déjà avérée avantageuse compte tenu de l’espace limité, avec le bassin et son chemin périphérique couvrant l’ensemble de la surface disponible. Dans cette configuration, une implantation conventionnelle avec des piquets n’aurait pas été très pratique. D’ailleurs, plutôt que d’utiliser un tombereau, peu judicieux en raison de l’exiguïté du lieu, la société a préféré opter pour un bulldozer et une chargeuse pour déplacer les terres. En complément, une pelle a servi à aérer et mélanger les matériaux, afin d’assurer les bonnes homogénéité et étanchéité du bassin.

Un gain de rendement

D’autre part, pour le gérant de l’entreprise, Jacques Podeur, l’avantage est aussi économique. « Lors de l’étude de ce chantier, il nous a paru évident que la 3D contribuerait à réduire la main-d’œuvre, car cette technologie facilite grandement le travail de nos opérateurs », précise-t-il. Sans compter que, dans son parc, la société disposait déjà d’un bulldozer Komatsu D61EXi doté d’un système de guidage 3D.

Pour réaliser les travaux, il lui a donc fallu investir dans une autre solution Leica afin, cette fois, d’équiper une pelle JCB 220X. Un choix payant. « Nous avons gagné une semaine sur le planning initial, tout en respectant le cahier des charges et en veillant à la qualité de l'ouvrage », se réjouit Jacques Podeur.

Outre l’apport de la 3D, ce gain de rendement s’explique aussi par la décision de monter des dents spéciales sur le godet de la pelle. « Dans le fond, la présence d'une roche tendre a nécessité le travail à la dent de ripper pour atteindre la cote finale du projet et permettre la pose de drains périphériques en pieds de talus dans l'ouvrage.

De plus, l’utilisation de la 3D nous a évité l’implantation fastidieuse de piquets et leur déplacement régulier au fur et à mesure de la création de la digue périphérique. Elle nous a aussi aidés à obtenir une finition centimétrique des talutages et du fond de forme devant recevoir la membrane étanche », explique le dirigeant. Une fois les talus extérieurs végétalisés et l’enherbement de l’ouvrage réalisé, le bassin a été mis en service l’été dernier.

Cet article est issu du dossier spécial du Moniteur Matériels "Ces chantiers qui remodèlent la France".

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