Plus de 12.000 visiteurs – architectes, utilisateurs, promoteurs, investisseurs - sont attendus de mercredi à vendredi au Palais des congrès à Paris, par les 350 exposants du salon de l'immobilier d'entreprise SIMI.
Tous les secteurs de ce marché en pleine forme seront représentés : offre immobilière et foncière, investisseurs, promotion, construction, gestion d'actifs immobiliers, communication, architecture, informatique, équipement, services financiers et juridiques.
Malgré une conjoncture internationale affaiblie par la crise immobilière aux Etats-Unis, le secteur continue sur sa lancée en France et en Europe.
En Ile-de-France, de janvier à septembre, plus de 2 millions de mètres carrés de bureaux ont été commercialisés, quasiment autant que sur la même période de 2006, qui était une année record.
A Lyon, le seuil des 200.000 mètres carrés devrait être franchi à la fin de l'année. A Lille, les transactions sont en forte progression, à 93.000 mètres carrés fin septembre. A Marseille, avec 116.000 mètres carrés commercialisés, la situation est tendue dans l'attente des nouveaux projets. A Toulouse, avec 70.000 mètres carrés, le niveau des transactions est considéré comme élevé.
Avec près de 23 milliards d'euros investis en France au cours des neuf premiers mois, contre 20 milliards pour la même période en 2006, 2007 a été une année record. Un quart de ce total, soit environ 6 milliards d'euros, concernent des actifs immobiliers autre que les bureaux, c'est-à-dire des entrepôts, des commerces ou encore des parcs d'activités commerciales.
Ce marché de l'investissement devient de plus en plus international, les investisseurs étrangers représentent près des deux tiers des acquisitions sur la période courant de janvier à septembre, soit près de 15 milliards d'euros.
Les transactions en France sont de plus en plus importantes. Sur la même période, le volume des transactions de plus de 100 millions d'euros dépasse les 10 milliards d'euros.
En Ile-de-France, ce sont les bureaux qui sont le plus demandés, représentant 87% des volumes investis. En province, les parts des investissements sont plus importantes dans la logistique (25%) et dans le commerce (25%).